Beaujolais Gourmand
La soirée du jeudi est annulée à Tarare

David Duvernay
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L'association du Beaujolais Gourmand a préféré annuler sa soirée consacrée à la sortie des beaujolais nouveaux à Tarare en raison des contraintes sanitaires imposées.

La soirée du jeudi est annulée à Tarare
Comme ici en 2018, les beaujolais nouveaux ne seront pas célébrés lors du dîner de gala à Tarare.

À Tarare, le maintien ou non de la soirée du Beaujolais Gourmand, programmée jeudi 19 novembre, se décidait ce mercredi soir à l’issue d’une réunion du bureau de l’association. Et comme l’avait prédit Bruno Debourg dans notre édition papier de ce jeudi 22 octobre, cette soirée a été annulée. "Nous nous étions adaptés aux précédentes contraintes imposées. Mais les plus récentes ne nous permettent plus d’organiser notre soirée dans les meilleures conditions", regrette le président de l'association. Plus de 200 personnes, dont des partenaires de l'événement, avaient déjà réservé leur place pour ce dîner, soit près des deux-tiers de la capacité prévue (350 invités). "Nous allons essayer de limiter au maximum les pertes financières liées à cette annulation, sachant que nous avons déjà engagé des frais, notamment pour la communication. On tirera le bilan plus tard", promet le viticulteur de Dareizé.

Le Beaujolais Gourmand sera néanmoins célébré samedi 21 novembre, dans les rues de Tarare, à l’occasion du marché des producteurs. L’association distribuera La Grapillette, sa confiture solidaire, et sa Tarandouille. Et un stand de viticulteurs sera aussi installé pour la vente de vins, la dégustation debout étant interdite. "Les portes-ouvertes des domaines seront aussi maintenues, sauf si une fermeture des sites est imposée d’ici là. Chacun devra s’adapter pour respecter les règles sanitaires en vigueur. Mais il est important de maintenir un lien avec la clientèle. Nous avons déjà des demandes de particuliers pour venir à nos portes-ouvertes. Ce serait vraiment dommage de passer à côté de ces rendez-vous car c’est un beau millésime", se console Bruno Debourg.