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Les Amis du Géoparc s'organisent

Ce n’est qu’un début, mais il permet de mieux cerner le but de l’as­sociation. Lundi 19 juillet, « les Amis du Géoparc » ont tenu leur conseil d’administration (CA), six mois après leur naissance, comme l’a rappelé le président Daniel Paccoud. L’association créée le 30 janvier dernier et qui réunit des amoureux du Géoparc beaujolais aura pour objectif de représenter, pro­mouvoir et animer cet espace naturel. Une action qui se retrouvera notam­ment dans une participation avec voix consultative à la démarche du Syndicat mixte du Beaujolais (SMB) concernant le Géoparc, l’accompagnement de toutes les actions susceptibles de permettre la promotion du territoire en participant là aussi aux échanges liés à sa promo­tion, et enfin le concours à l’élabora­tion, l’animation et le développement de toutes activités en lien avec le Géoparc. Lors de ce conseil d’administration les membres de l’association ont notam­ment été informés par Daniel Paccoud de la signature d’une convention avec le SMB qui porte le label Géoparc. Le trésorier René Basset a, pour sa part, fait le point sur les comptes de l’asso­ciation, dont le montant présente un solde de 855 €, avec un fond de caisse de 106,5 €. Aujourd’hui, les Amis du Géoparc comptent 60 adhérents qui ont cotisé pour une somme de 10 euros. Si ces chiffres n’en sont qu’à leurs balbu­tiements, l’association envisage de faire prochainement une demande pour un numéro de Siret. Celui-ci permettrait en effet à l’organisation de pouvoir deman­der des subventions auprès des mairies et autres collectivités. 

Communiquer, un enjeu pour les prochains mois 

Reste que pour les atteindre, ses membres vont devoir mettre les bou­chées doubles. Le conseil d’adminis­tration admet rencontrer des difficultés à faire reconnaître le rôle de l’associa­tion auprès des conseils municipaux des communes du SMB ainsi que d’autres acteurs. Un problème de communica­tion « qu’il faut améliorer », stipule le compte-rendu du CA. En revanche, la reconnaissance du Géoparc de façon « physique » avance. Le Département s’attèle actuellement à poser des pan­neaux signalétiques indiquant les dif­férentes routes d’entrée du territoire, qui fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Les panneaux en ques­tion ont été financés par les services du Département. Il faudra en revanche patienter pour voir fleurir la signalisa­tion sur l’autoroute, où neuf panneaux sont attendus. Les visiteurs du Géoparc pourront aussi compter sur la présence de tables de lecture à Oingt, Lucenay et sur la montagne de Rochefort à Beaujeu. 

Des événements pour se montrer 

Faire connaître l’association passera aussi par la présence de ses membres sur des événements. Dans cet objec­tif, le Comité de sélection du Géoparc a retenu une centaine de manifestations potentielles qualifiées de « géo événe­ments ». Ce terme a d’ailleurs fait l’objet de réflexion sur les critères permettant de le définir. Il a été réclamé par l’as­sociation que la notion de Géoparc soit « plus visible aux côtés de l’appellation de l’événement ». Quelques-uns ont été retenus par les Amis du Géoparc, en accord avec le SMB, pour y assurer de la présence et la promotion du territoire géologique. Certains ont déjà eu lieu entre mai et début juillet. Jean-Jacques Carletto, qui organise et coordonne la présence des membres de l’association sur les sites des événements, a noté une difficulté à mobiliser du monde malgré les personnes engagées depuis janvier. Le conseil d’administration table néan­moins sur le contexte sanitaire pour ex­pliquer ce manque d’engagement. Sur place, les adhérents volontaires y ont dé­ployé un stand où les visiteurs pouvaient y retrouver une carte géologique, un jeu avec des roches et des livres et timbres. Les Amis du Géoparc seront d’ailleurs présents sur plusieurs autres événe­ments à l’avenir sur le territoire : les 7 et 8 août à la « Pause gourmande » du Col des Écharmeaux, le 27 août au marché nocturne de Pommiers, le 18 septembre à la fête de l’Environnement du parc Ver­morel à Villefranche-sur-Saône et le 19 septembre lors de « balades en or et azur » sur les deux géosites des Car­rières de Glay à Saint-Germain-Nuelles et du sentier des Mines à Chessy.