Zones à faibles émissions : un enjeu de santé publique
À travers la loi mobilités, l’État et les collectivités se sont engagés pour l’amélioration de la qualité de l’air par le biais d’un déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE).

« En France, la pollution de l’air est responsable de près de 40 000 décès prématurés par an », stipule la dernière enquête de Santé publique France. Alors que la première zone à faible émission a vu le jour à Paris le 1er septembre 2015 pour les poids lourds, bus et autocars, la mesure s’est depuis étendue à tous les véhicules : voitures particulières, véhicules utilitaires légers, poids lourds, deux-roues motorisés, etc. à l’exception des engins agricoles, et dans plusieurs secteurs géographiques. Au 1er mars 2022, étaient entre autres concernées en Auvergne-Rhône-Alpes, cinq communes du Rhône (dont Lyon, Bron et Vénissieux), vingt-sept en Isère (dont Grenoble, Echirolles, Seyssinet-Pariset) et huit dans la Loire (dont Saint-Étienne, Roche-la-Molière et Villars). Ce dispositif a déjà fait ses preuves en Europe avec plus de 250 zones déployées depuis plusieurs année...
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