Moissons : l’eau a fait la différence
Les récoltes de blé, d’orge et de colza sont en train de s’achever. Si la qualité est satisfaisante, les rendements sont hétérogènes et tributaires de l’irrigation. Le point en plaine des Chères et en plaine de Lyon.

Les moissonneuses-batteuses étaient de sortie depuis la mi-juin dans les différentes plaines du département. Elles sont en passe d’être rangées vu que les récoltes d’orge, de blé et de colza se terminent en cette mi-juillet. Sur la plaine des Chères, Gilbert Bouricand, céréalier à Quincieux et président de la section grandes cultures de la FDSEA, signale que les moissons ont démarré avec une quinzaine de jours d’avance. Parmi les faits marquants de cette saison, il relève une sortie d’hiver et un printemps très secs, suivis d’un mois de juin plus humide. « Nous avons dû déclencher l’irrigation autour du 15 avril, on a d’ailleurs presque un peu trop attendu. Nous avons effectué 2, 3 voire 4 tours d’eau. Au niveau des maladies, pas de problème particulier, l’état sanitaire était globalement bon, même si certains ont dû faire un traitement. La grêle nous a plutôt épargnés, hormis la chute de quelques épis », indiq...
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