Les oiseaux de malheur des maïs
Plusieurs agriculteurs, notamment des céréaliers de l’Est lyonnais, déplorent d’importants dégâts de corvidés. Témoignages de Bruno Duchamp, associé avec son frère à Solaize et de Stéphane Peillet exploitant à Saint Priest.

Les années se suivent et se ressemblent sur certains points. Les dégâts causés par les nuisibles, notamment les corvidés, demeurent un épineux dossier qui provoquent la colère de nombreux agriculteurs, souvent impuissants, d’autant plus qu’ils ont tendance à prendre de l’ampleur au fil du temps. Dès le mois d’avril, les corbeaux étaient dans les champs de maïs pour se délecter des graines, voire des germes. Bruno Duchamp, qui exploite 170 ha avec son frère, en blé, maïs, tournesol, orge et sorgho, à Solaize, ne cache pas sa colère. « L’une de nos parcelles de maïs de 12 ha située près du golf de Saint-Symphorien-d’Ozon a été presque entièrement ravagée par les corbeaux au mois d’avril. Nous avons dû ressemer 9 ha ! À cette période, ils se nourrissent moins facilement et en plus, le golf est arrosé, donc il avait à boire et à manger sur le même site. » Ressemer 9 ha a un coût important...
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