Les éleveurs de volailles ne veulent plus être les dindons de la farce
Les représentants des FRSEA et de Jeunes agriculteurs (JA) des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté et de la Confédération française de l’aviculture (CFA) ont rencontré l’entreprise LDC afin d'obtenir des hausses de prix.

Avec sept acquisitions en 2024 et 2025, le groupe LDC, leader du marché de la volaille, poursuit sa politique de développement en France comme à l’étranger. Porté par une consommation de volailles et d’œufs en hausse, le groupe sarthois entend reconquérir des volumes. L’ambition serait louable si cette embellie profitait à tous les maillons de la filière. Or, depuis plusieurs mois, les éleveurs déplorent l’absence d’engagement formel de l’entreprise d’augmenter le prix aux éleveurs. Début juillet, les représentants des FRSEA et JA des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté et de la Confédération française de l’aviculture (CFA) ont rencontré les dirigeants du groupe qui détient entre autres les marques Marie, Maitre Coq ou encore Loué, avec l’objectif de faire bouger les lignes, comme le résum...
La suite est réservée à nos abonnés.