Les céréaliers font avec les restrictions
Depuis le 20 avril, les nappes du pliocène du Val de Saône et des couloirs d’Heyrieux et de Meyzieu sont placées en alerte sécheresse. Les cours d’eau de tout le département sont en vigilance. Les agriculteurs des plaines céréalières sont obligés de baisser de 25 % leurs prélèvements pour irriguer leurs cultures.

Cette mise en alerte sécheresse pour les nappes du pliocène du Val de Saône et des couloirs d’Heyrieux et de Meyzieu dans l’Est lyonnais et en vigilance pour les cours d’eau de l’ensemble du territoire rhodanien (voir notre édition du 30 avril) est précoce cette année aussi. L’an passé, l’alerte sécheresse avait été décrétée dès le 1er avril. (Voir encadré). Ce n’est pas vraiment une surprise depuis l’instauration en date du 12 mars des mesures de vigilance par la préfecture sur les eaux souterraines. Cette obligation de réduire les prélèvements de 25 % dans les zones en alerte, y compris pour les usages agricoles, n’est pas simple à appliquer pour les agriculteurs. Dans l’Est lyonnais par exemple, la station de pompage du canal de substitution de Jonage ne sera toujours pas opérationnelle cette année, car le chantier a dû être arrêté pendant le confinement. Le Smhar indique « qu’il n’est pas envisagea...
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