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Dossier commerces ruraux

Le cœur battant de nos campagnes

Parce que pour certains ça fonctionne, il existe des raisons d'y croire. Les commerces de proximité en milieu rural ne sont pas morts. La formule gagnante ? Pour durer, il faut multiplier les services, du café en passant par l'épicerie, la restauration et autres animations. Avec une condition indispensable, que les habitants soient les premiers clients.

Par Cédric Perrier
Le cœur battant de nos campagnes
Les commerces de proximité en milieu rural ne sont pas morts, à condition de multiplier les services.

Il fait bon vivre à la campagne. Un adage maintes fois répété et entendu. Il existe un intérêt pour le contexte rural, notamment en raison du prix de l'immobilier qui ne cesse de flamber dans les grandes villes. Si les commerces de proximité, essentiels dans certains coins reculés, sont toujours menacés, une légère augmentation tend à l'optimisme dans le département. Dans le Rhône, une quarantaine de villages de moins de 1000 habitants n'a plus de commerces. Pourtant la tendance est plutôt encourageante. En effet, entre 2014 et 2018, une augmentation de 3 % a été relevée. Si quatorze communes ont perdu des enseignes, seize en ont gagnées. Dans les villages de moins de 2000 habitants (57), plus d'un tiers n'a pas de commerce. Mais là encore, sur la même période, une progression de 6 % est à noter, soit une moyenne de quatre commerces par commune. Une tendance nationale plus terne Selon l'Insee, 59 % des communes rurales françaises n'ont plus aucun...

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