Le bio, une opportunité économique
Sébastien Leclerc installé depuis 2014 à Genay est en conversion à l’agriculture biologique pour environ la moitié de son exploitation de grandes cultures. Il explique ce choix et surtout comment a évolué son travail quotidien.
Pour Sébastien Leclerc, la vie d’exploitant agricole a démarré il y a bientôt six ans, d’abord en tant que double-actif aux côtés de son papa Francis. En 2018, il a repris la gérance de la SCEA Champs Leclerc qui compte environ 200 ha répartis entre le Rhône (Genay, Rochetaillée-sur-Saône, Fleurieu-sur-Saône, Saint-Didier-au-Mont-d’Or) et l’Ain (Civrieux, Saint-Trivier-sur-Moignans, Saint-Jean-de-Thurigneux). Dès 2017, l’envie de passer une partie de l’exploitation en agriculture biologique se fait sentir. Il est alors question de convertir les productions d’orge, de triticale, de soja, de lentille verte et de luzerne en bio, ce qui correspond à la partie Rhône de l’exploitation, sauf la partie en prairies temporaires qui fait l’objet d’une mesure agro-environnementale et climatique (MAEC). Les blé, colza, tournesol et maïs produits essentiellement dans le département voisin restent en conventionnel. Chacun ses raisons La première phase de conversion a ai...
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