La lutte a évolué
La gestion de l’ambroisie, cette plante envahissante et allergisante, n’est pas une mince affaire. Les agriculteurs d’hier et d’aujourd’hui ont dû trouver des solutions. Témoignages de Gilles Barioz, céréalier bio à Corbas et de Joseph Rivoire, ancien producteur de grandes cultures à Corbas aussi et membre de la section des départementale des anciens exploitants (SDAE).

Les céréales à paille sont mûres, et justement les moissons ont démarré en ce début d’été. Gilles Barioz, associé avec Jean-Philippe Payet-Bernoud sur 2 exploitations de grandes cultures bio et en conversion, sait aussi que derrière les récoltes, l’ambroisie va s’en donner à cœur joie. « Une fois les blés moissonnés, elle explose car elle retrouve la lumière et la place pour se développer », indique l’agriculteur qui conduit deux essais en parallèle pour tenter de limiter la prolifération de l’ambroisie dans ses cultures. « Cette année, je teste la mise en place de trèfle violet (entre 8 et 16 kg / ha). Je l’ai semé à la volée en sortie d’hiver sur blé, orge et triticale. Le but est qu’il concurrence l’ambroisie en occupant le terrain. Sur une autre parcelle d’orge d’hiver, l’Isara conduit un autre essai qui vise entre autres à lutter contre les pucerons mais qui peut aussi avoir un effet c...
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