Des éleveurs résilients

Les éleveurs font face à une double peine : le manque d’eau qui commence à avoir des conséquences sur la pousse de l’herbe et des cultures et la flambée du prix des intrants, du fait de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. À Cours, Damien Verchère a rejoint ses parents, Pascal et Françoise, sur le Gaec du Pont Gauthier au 1er janvier dernier, lors du départ de sa tante pour des raisons de santé. Ils exploitent 200 ha en polyculture élevage et élèvent un troupeau de 160 mères charolaises. La production de veaux de boucherie est en passe d’être totalement arrêtée. Les broutards partent au négoce, les vaches et génisses à viande sont vendues aux bouchers et aux chevillards. « La part d’engraissement a été diminuée au profit de ventes d’animaux maigres et on se pose beaucoup de questions. Le gazole et l’aliment nous coûtent vraiment très cher. Et cette tendance s’est largement accentuée avec le début du conflit russo-ukrainien cet hiv...