Adaptée au changement climatique
Faire en sorte que la forêt soit plus résiliente. Telle pourrait être résumée la philosophie qui a prévalu dans la rédaction de l’avis présenté, fin mars, par Marie-Hélène Boidin-Dubrule et Antoine d’Amécourt au nom de la section de l’agriculture du CESE.

Pour les deux corédacteurs, le premier des défis reste le changement climatique qui bouleverse beaucoup d'écosystèmes forestiers. La succession d’hivers doux et d’étés caniculaires fatigue une forêt française déjà en proie aux crises sanitaires récurrentes, à l’image des attaques de scolytes, un coléoptère qui décime les épicéas dans l’Est de la France ou encore des attaques de chalarose (un champignon) sur le frêne, la maladie de l'encre du châtaignier… C’est pourquoi les deux coauteurs suggèrent, pour atteindre les objectifs de la stratégie nationale bas carbone (SNBC), « d’identifier les essences locales et celles à introduire, les mieux adaptées, et concevoir des mélanges » afin d’atteindre cette résilience tant attendue et de pérenniser le potentiel productif de la forêt française. « Gouvernance éclatée » Mais il faut pour ce faire que les organisations sylvicoles privées et...
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