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Pauline Bruyas, nouvelle directrice de l’ODG beaujolais beaujolais-villages

Charlotte Favarel
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Depuis le mois de mai, Pauline Bruyas a pris le poste de directrice de l’ODG beaujolais beaujolais-villages. Originaire de l’Ouest, la nouvelle directrice a pu travailler dans différents vignobles, un atout qui lui permet de s’intéresser à tout.  

Pauline Bruyas, nouvelle directrice de l’ODG beaujolais beaujolais-villages
Pauline Bruyas a pu déguster les beaujolais pierres dorées lors de la sélection d’excellence, qui s’est tenue le 3 juillet dernier. © CF/IAR

Ayant pris le poste de directrice de l’ODG beaujolais beaujolais-villages depuis le mois de mai, Pauline Bruyas, originaire de l’Ouest, a déjà pris ses marques. « Avant, j’étais salariée sur un domaine, j’ai repris une formation en viticulture au lycée Davayé il y a quelques années pour une reconversion vers le secteur viticole. »

D’Ouest en Est, une bonne acclimatation

D’abord directrice de structures sociales et para agricoles, celle qui a travaillé à la MSA avait envie de changement. Avec une première formation viticole en Anjou, elle mobilise ses compétences pour les mettre au service du vignoble beaujolais. « Je ne vis pas du tout le fait de ne pas être du cru comme un inconvénient, bien au contraire. Ça amène à avoir un autre regard sur la région, je suis proactive pour aller vers les gens. Il n’y a pas de préjugés à ce qu’on découvre car j’ai envie de tout découvrir. »

« Travailler main dans la main »

Si elle a souvent travaillé pour des structures associatives, « et même si l’ODG n’est pas une association, il y a un bureau et j’ai toujours aimé travailler avec des élus. L’ODG vit par l’engagement des professionnels et s’ils n’y mettent pas du leur, rien ne se passe. Ce n’est pas nous qui sommes aux manettes des projets portés ». Pour Pauline Bruyas, l’intérêt de l’ODG est « de mettre autour de la table des gens qui ne pensent pas pareil et arriver à trouver un cap commun ». Si le Beaujolais, comme tout autre vignoble, voit différentes visions culturales se développer, « il faut avoir la volonté commune de faire vivre une appellation et de se mettre d’accord autour d’un cahier des charges ».

Et la relation avec l’ODG des crus n’est qu’un plus. « C’est essentiel qu’on travaille main dans la main car on représente les mêmes vignerons, qui ont un pied dans chaque ODG. Il est très intéressant qu’on soit dans une démarche commune à se tirer vers le haut. »

La valorisation : un élément qui fédère

Après trois mois passés à l’ODG, Pauline Bruyas voit les enjeux de valorisation comme un facteur de rassemblement. « Les vignerons ont envie de prendre en main et valoriser leur secteur. Que ce soit pour les beaujolais villages ou la dénomination géographique complémentaire pierres dorées, ce serait dommage de passer à côté de ces typicités géologiques et de terroirs. Il est plus efficace de s’y mettre à plusieurs et ça créé de la collaboration entre tous », souligne-t-elle.

L’ODG, un facilitateur

Endossant un rôle tampon entre vignerons et administration, les salariés des ODG sont surtout « au service des vignerons. On a vraiment le souci d’être facilitateur auprès des pros, l’idée, c’est de fonctionner en collaboration. En tant que salariés, nous ne sommes pas parties prenantes des décisions mais on participe pour qu’elles se vivent », conclut la directrice.

Charlotte Favarel