Beaujolais nouveaux
Déblocage du serveur des enregistrements

David Duvernay
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A la suite d'un conseil d'administration extraordinaire mardi matin, l'ODG a annoncé le déblocage du serveur des enregistrements du marché vrac pour les beaujolais et beaujolais villages nouveaux. Mais ses élus restent à l'affût de toutes dérives sur les cours.

Déblocage du serveur des enregistrements
L'ODG a annoncé le déblocage du serveur des enregistrements. Le marché vrac des primeurs va pouvoir reprendre.

Le bras de fer qui opposait le négoce et la viticulture via l'ODG beaujolais - beaujolais villages est entré dans une nouvelle phase ce mardi 29 septembre. À l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire qui s’est tenu le matin même, le président de l’ODG beaujolais – beaujolais villages (BBV), Davi Ratignier, a annoncé le déblocage du serveur des enregistrements. Cette action initié la semaine précédente visait à protester contre des premières offres jugées "indécentes" sur le marché vrac des beaujolais et beaujolais villages nouveaux, à hauteur de 170 et 180 €/hl selon les élus de l’ODG BBV. "Elles ne vont pas dans le sens du maintien de la valorisation des vins pour les producteurs. Ces prix proposés ne permettent aucunement de couvrir les frais de culture", avait écrit l’ODG dans son communiqué destiné aux producteurs des deux appellations.

Ce sont justement de nouveaux échanges et une « redéfinition plus approfondie de ces coûts de production » qui ont conduit l’ODG à débloquer le serveur des enregistrements et, par conséquent, à ouvrir le marché vrac. Mais David Ratignier a prévenu : "nous allons suivre de très près les premiers enregistrements et tireront un premier bilan ce vendredi matin. S’ils ne sont pas dans les clous, on va redemander une mobilisation sur des actions différentes pour faire valoir le respect de la valorisation de nos vins". La période de tension entre la viticulture et le négoce est loin d’être refermée donc…

Plus d'informations sur la campagne des beaujolais nouveaux (marché, communication, etc.) à lire dans notre édition papier du jeudi 1er octobre.