Beaujolais gourmand
La fièvre des années 1980 à Tarare
La soirée prestige de mercredi 20 novembre a fait le plein cette année aussi à Tarare. Le Beaujolais gourmand a permis à près de 665 convives de passer une belle soirée au rythme des années 1980, en attendant l’arrivée des primeurs à minuit précise.
Dès 18 h 30, mercredi 20 novembre, les invités se pressaient aux portes de la salle Joseph-Triomphe à Tarare, pour la soirée prestige qui marque le démarrage des festivités. Pour la 28e fois, la Fête du Beaujolais gourmand a tenu ses promesses. Pour attendre minuit, les organisateurs avaient concocté un joli programme sur le thème des années 1980.
Bruno Debourg, le président du Beaujolais gourmand depuis dix-huit ans et son équipe : membres de la consoeurie de la Tarandouille et de la confrérie des Gourmandins, les viticulteurs et des bénévoles avaient mis une fois de plus les petits plats dans les grands. Après le thème des années folles en 2023, leur choix s’est porté sur les années 1980, une belle époque qui a marqué plusieurs générations avec des chansons inoubliables.
Un festin et des spectacles
Après l’apéritif servi sous chapiteau à 500 VIP, l’heure était venue de rentrer dans la salle pour prendre place et écouter les mots d’accueil de Bruno Peylachon, le maire de Tarare et de Bruno Debourg. Ils ont fait part de leur satisfaction de voir renouveler cet événement placé « sous le signe de la convivialité, du bien vivre et du bien boire en Beaujolais ». En tant que viticulteur, Bruno Debourg n’a pas occulté « le millésime compliqué du fait d’une météo capricieuse ».
Pendant ce temps-là, les chefs réglaient les derniers détails avant que ne soit servi le repas : saumon gravlax, lapin farci accompagné de polenta et de butternut, fromage local accompagné de grappillette et vacherin en dessert. Ce festin était arrosé de beaujolais de millésimes antérieurs de cinq domaines (domaine des Pampres d’or de Saint-Germain Nuelles, domaine de la Revol à Dareizé, domaine des Pampres d’or, des caves Agamy et Vignerons des Pierres dorées). De quoi régaler les papilles tandis que des artistes rythmaient la soirée cabaret par leurs prestations.
Plein les yeux avant minuit
Les airs très connus des années 1980 étaient repris par la Revue Magma show et ses danseuses. Un chanteur a aussi interprété des titres tels que Pour un flirt avec toi de Michel Delpech, La maladie d’amour de Michel Sardou ou encore La Bohême de Charles Aznavour… Des tubes que tout le monde connaissait évidemment. Ben Jackson, sosie de Michael Jackson, a aussi mis le feu à la scène avec une prestation époustouflante autour des hits du roi de la pop : Thriller, Billie Jean ou encore Beat it. L’humour et l’illusion n’étaient pas en reste avec les sketches décapants de l’humoriste Yann Guillarme, les tours de magie déjantés et loufoques du magicien orange et les acrobaties de Johnny Alone qui en plus de manier son vélo avec une incroyable dextérité entretenait une complicité amusante avec le public. Plein les yeux donc avant d’atteindre l’heure fatidique de la mise en perce.
Toujours très attendue, l’arrivée des primeurs a été le clou de la soirée. C’est sans compter que toutes les chevilles ouvrières du Beaujolais gourmand sont montées sur scène pour entonner la chanson du Beaujolais. Égayés par la dégustation des primeurs (cinq différents par table), les convives ont fait tourner les serviettes et entonné le refrain avec enthousiasme.
Encore une soirée pendant laquelle la gourmandise n’a pas été un vilain défaut.
Emmanuelle Perrussel
Les fêtes du Beaujolais gourmand sont lancées par la soirée prestige et se poursuivent jusqu’au dimanche. Jeudi 21 novembre, les restaurateurs et les viticulteurs ont mis en avant les produits du terroir. Vendredi 22 novembre, la salle Joseph-Triomphe a gardé le même décor avec la soirée dansante : service du repas tarandouille et spectacle musical des années 1980, suivi de l’ambiance assurée par l’orchestre M. Douzet. Samedi 23 novembre, la foire de Tarare s’est mise aux couleurs beaujolaises : découverte des produits du terroir au fil des rues, défilés des confréries et consoeuries de France et dégustation et vente de la confiture de raisin, la grappillette, au profit d’associations caritatives. Dimanche 24 novembre, les vignerons ont ouvert leur caveau au public.
E.P.
