« La campagne va se révéler correcte »
Avec une récolte moins tardive que l’année dernière, l’étalement de la campagne des beaujolais nouveaux est apprécié par les viticulteurs. De quoi mettre en bouteille et gérer ses envois sereinement, même avec le recul de certains marchés. Mais inflation oblige, les prix des matières sèches augmentent et se répercutent sur le prix de vente.

Malgré la crise des carburants, l’inflation et le recul de certains marchés étrangers, la campagne des beaujolais nouveaux a pu débuter dans d’assez bonnes conditions, un soulagement en comparaison de l’année dernière. « On a démarré les vendanges au mois d’août et on a fini le 10 septembre, alors que l’année dernière on démarrait mi-septembre et c’était le rush pour mettre en bouteille rapidement ; c’était une année beaucoup plus difficile pour les primeurs », se souvient Philippe Bardet, vice-président d’Inter Beaujolais. Un millésime de qualité, qui arrive à point nommé L’année 2022 a été plus clémente pour l’arrivée des vendanges. Une aubaine pour étaler la campagne du primeur. Mis en bouteille plus tôt, les expéditions peuvent avoir lieu plus tranquillement. « Depuis début septembre, les vins peuvent circuler, ils ont pu être mis en bouteille de manière plus pré...
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