Histoire locale oblige, et comme un clin d’œil supplémentaire à ses liens avec le territoire, la chambre d’agriculture a eu l’idée de faire appel à une société lyonnaise pour créer un foulard en laine et soie pour marquer ses 100 ans.
C’est l’entreprise de soierie Malfroy, spécialisée dans le foulard imprimé, qui a réalisé ces 200 pièces en un temps record. « Cécile Crozat s’est adressé à nous avec quelques idées précises en tête : partir du logo de la chambre d’agriculture, retrouver les couleurs de l’agriculture du Rhône et que ce soit un modèle qui puisse se porter sans problème par la suite », relate Valérie Malfroy, à la direction de l’entreprise.
Située désormais à Saint-Genis-Laval, cette emblématique entreprise lyonnaise a été créée en 1939 dans le quartier des Terreaux par André Malfroy, le père de l’actuel PDG Henri Malfroy. Trois générations plus tard, les membres de la famille Malfroy œuvrent toujours à la réalisation de ces collections en soie, laine et soie, coton et soie. « Nous avons deux axes : la collection Malfroy composée d’écharpes, de carrés de soie, de grands châles, vendue en direct et dans notre réseau de revendeurs et les créations spéciales, comme le foulard réalisé pour la chambre d’agriculture », poursuit Valérie Malfroy.
La signature et la plus-value de cette entreprise sont la qualité des matières premières travaillées et l’originalité des designs créés. C’est à l’une des deux stylistes de la société, Élise Speicher, que l’on doit le dessin des foulards des 100 ans de la chambre : « j’ai tout de suite cherché à créer un dessin géométrique, en jouant avec le logo jusqu’à trouver quelque chose d’harmonieux et qui soit unisexe dans la forme et les couleurs ». Si tout le monde a tout de suite été convaincu par la proposition faite, « il y a eu des ajustements à la marge sur la taille du logo, des bordures et sur les nuances de couleurs », entre le lie de vin et les verts. « Élise a été bien inspirée ! », reconnait valérie Malfroy. Tout a été très vite pour partir à l’impression et être porté le 19 mars dernier par les participants à la fête de la chambre d’agriculture.
Françoise Thomas