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Agir sur la mobilité en ville
Bruno Bernard a présenté ses vœux à la presse le vendredi 20 janvier dernier à l’Hôtel de la Métropole.
L’occasion pour le président de la Métropole de Lyon de revenir sur les différents grands dossiers qui vont faire l’actualité du territoire en 2023, dont celui lié à la mobilité.
Découlant directement de la loi d’orientation des mobilités de 2019, Bruno Bernard a tenu à rappeler que « le Gouvernement impose aux territoires la mise en place des zones à faible émission », les ZFE, et ce, a-t-il poursuivi « sans leur en donner les moyens, en terme de communication et d’alternatives qui ne sont pas à la hauteur des enjeux ». Entre autres exemples cités, les radars de contrôle, promis pour début 2022, n’ont toujours pas été fournis. Et Bruno Bernard d’insister : « c’est à l’État d’assumer l’obligation de la ZFE ». En attendant, il y aura « des contrôles physiques, pas suffisants de toute façon pour être efficaces ».
Sur la question de la mobilité en ville, le président de la Métropole avait par avant rappelé les grands travaux et investissements à venir : la poursuite du développement des Voies lyonnaises (30 millions d’euros), les prolongements de la ligne B du métro et de la ligne de tramway T6 (plus de 16 millions d’euros), le doublement du nombre de Freevelo’v d’ici la fin de l’année, ceci pour permettre « la poursuite de toute alternative aux véhicules individuels ». Une politique mise en place depuis plusieurs années maintenant sur le territoire et qui semble porter ses premiers fruits : « selon certains capteurs, on enregistre une baisse de 10 % de la circulation automobile sur la Métropole ».
Le montant des investissements votés cette année « atteint le niveau record de 730 millions d’euros ». Au total, les dépenses prévues s’élèvent à 3 817, 5 millions d’euros, dont 728,9 millions d’€ fléchés sur les solidarités et l’habitat, 522M € à l’économie, l’insertion, l’éducation, la culture et le sport, et 475,7 M€ à l’environnement.
