Bonne organisation, aménagement du site bien pensé, animations attractives, public nombreux, soleil présent mais pas trop chaud… une belle journée ! Voilà comment résumer la fête de l’agriculture organisée par Jeunes agriculteurs Loire dimanche 21 août à Aboën.
Quand le Haut-Forez s’enjaille, tel était le nom choisi par les Jeunes agriculteurs (JA) du canton de Saint-Bonnet-le-Château pour la fête de l’agriculture, qui accueillait la finale départementale de labour. Une dénomination qui s’est révélée bien choisie au vu de l’ambiance festive qui régnait dimanche dernier à Aboën. Le programme que les organisateurs avaient concocté a contribué à ce que les visiteurs passent une agréable journée de détente. Et ils ont été nombreux, autour de 3 000, à découvrir les diverses animations réparties sur le site (Cf. photos).
La journée en images
Promouvoir l’agriculture
A l’heure des discours dimanche midi, tous les intervenants ont félicité les Jeunes agriculteurs du canton de Saint-Bonnet-le-Château pour la belle réussite de l’événement. L’occasion pour leurs représentants, Clément Courrat, le président, et Mathieu Brun, le co-président du comité d’organisation, de remercier l’ensemble des personnes qui ont contribué au bon déroulement de la journée et d’affirmer que ce type d’événement est essentiel pour communiquer sur l’agriculture. « Nous sommes fiers de notre métier et nous sommes fiers d’en faire la promotion aujourd’hui. »
Nicolas Lenoir, président de Jeunes agriculteurs Loire, assurait lui aussi que « les concours de labour sont importants pour promouvoir l’agriculture avec un grand A ! Les agricultrices et agriculteurs témoignent de leur passion. Communiquons sur notre métier avant que d’autres le fassent à notre place. Nous témoignons aussi pour, peut-être, susciter des vocations. Depuis toujours chez JA, le renouvellement des générations est la priorité. » Faisant écho aux propos du maire d’Aboën : « La souveraineté alimentaire de notre pays ne passera que par la jeunesse. »
Nicolas Lenoir indiquait qu’aux nombreux départs à la retraite programmés dans les prochaines années s’ajoutent « des agriculteurs qui quittent le métier avant l’heure parce qu’il est difficile de vivre du métier. Il y a aujourd’hui deux installations pour trois départs, ce qui est peu. Nous voulons garder un territoire dynamique, garder des agriculteurs et nourrir la France ! Pour cela, il faut redonner de l’attractivité à notre métier, encourager les porteurs de projet, accompagner les chefs d’entreprise. Cette dynamique ne passera que par le prix de vente de nos produits. »
Ainsi, du renouvellement des générations en agriculture à l’actualité, il n’y a qu’un pas… Application de la loi Egalim pour mieux rémunérer le travail des agriculteurs, changement climatique, contraintes environnementales… étaient au cœur des propos des représentants de la profession agricole et des élus du territoire.
Lucie Grolleau Frécon
L'article complet est à retrouver dans l'édition papier du 26 août.
