Mobilisation
Pour la FDSEA et JA, "Trop, c'est trop"

David Duvernay
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Les deux syndicats agricoles appellent leurs adhérents à manifester ce lundi matin devant l'Hôtel de Ville de Lyon puis à la Préfecture.

Pour la FDSEA et JA, "Trop, c'est trop"
Les agriculteurs au départ de la Maison des agriculteurs à La Tour-de-Salvagny ont pris la direction de l'Hôtel de Ville de Lyon.

L'Hôtel de Ville de Lyon va être animé ce lundi 22 février à partir de 10 h. À l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs du Rhône, les agriculteurs et plus particulièrement les éleveurs sont appelés à se mobiliser. À partir de ce lundi, "sous couvert de crise sanitaire", le Maire de Lyon impose dans toutes les cantines de la ville un repas sans viande pour les 7 semaines à venir minimum. "Trop c’est trop ! Les éleveurs du Rhône demandent une rencontre ce lundi au maire Lyon pour avoir des explications sur ce menu imposé. De notre côté nous viendrons avec des arguments techniques et chiffrés de l’impact négatif d’imposer un tel régime aux enfants de la 2eme ville de France ! Nous interpellons également les Lyonnais sur les conséquences de cette décision. Nous dénonçons le non-respect des recommandations de grammage par la Ville alors que ces recommandations sont censées maintenir les enfants en bonne santé. Il est nécessaire d’avoir un repas équilibré nutritionnellement et diversifié", annonçent les deux syndicats dans un communiqué. Une mini ferme sera installée et une dégustation de viande sera proposée dans le respect de la réglementation sanitaire en vigueur évidemment.

De l'Hôtel de Ville à la Préfecture

Ce même jour à 14 h, les agriculteurs se rendront ensuite à la Préfecture du Rhône, afin d'aborder d'autres dossiers sensibles : les calamités sécheresse agricole - "suite à la sécheresse prolongée en 2020, nous demandons une indemnisation à la hauteur des pertes subies sur les exploitations. Nous attendons toujours le retour du ministère !" - la réforme de la PAC - "nous défendons le maintien du budget de la PAC à la hauteur de l’enjeu agricole du département, le maintien des aides couplées à la production car nous défendons une agriculture en lien avec une activité productive et des hommes et non pas seulement des surfaces agricoles" ou encore la loi EGAlim, pour laquelle les deux syndicats demandent "la construction du prix en marche avant. Ça doit devenir la règle ainsi qu’une juste rémunération des agriculteurs. De cette juste rémunération dépendra la souveraineté alimentaire de tout notre pays, c’est un point fondamental".

Plus d'informations à lire dans notre édition papier de ce jeudi 25 février.