Environnement
Moustique tigre : la lutte commence aujourd'hui
Chacun peut lutter contre la prolifération du moustique tigre durant sa période d’activité, qui peut s’étendre d’avril à octobre en fonction des conditions météorologiques.
Le printemps est une saison particulièrement propice à la prolifération du moustique tigre. Ce nuisible, apparu en France dès 2004, fait l'objet d'une surveillance particulière car il est vecteur de potentielles maladies virales comme le chikungunya, la dengue ou le virus Zika. Pour lutter contre sa prolifération, quelques gestes simples du quotidien permettent de détruire les lieux de ponte en bloquant l'accès à l'eau. L’objectif est de supprimer au maximum tous les petits points d'eau dans le jardin. Le moustique tigre ne se déplace que dans un rayon de 25 à 50 mètres autour de son lieu de naissance : il naît et pique au même endroit.
Des écailles blanches reconnaissables
Le moustique tigre se reconnait à sa petite taille, ses écailles blanches présentes sur la tête, le thorax et les pattes. Il a une activité diurne, avec un pic d’activité en fin de journée. Il est possible de signaler sa présence via le Portail de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) (https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/).
Dans le Rhône, 67 communes colonisées
Dans le Rhône, 67 communes sont actuellement considérées comme colonisées par le moustique tigre. Le Département du Rhône s’appuie sur son opérateur, l’EID Rhône-Alpes, pour sensibiliser les communes du Rhône. En 2021, à la suite d'une initiative de l’EID et de FREDON AuRA (fédération de lutte contre les organismes nuisibles), Villefranche-sur-Saône et Limas ont été choisies par le Département pour devenir des communes pilotes dans la lutte contre le moustique tigre sur le territoire. Elles ont notamment bénéficié de formations et de diagnostics sur leurs équipements communaux. L’objectif de ce projet est de formaliser des modalités d’accompagnement pour les communes ou les EPCI, afin de renforcer l’efficacité des actions de lutte contre le moustique tigre.
