Concours international du gamay
Le meilleur gamay du monde est un brouilly

Marie-Cécile Seigle-Buyat
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La 12ème édition du Concours International du Gamay a eu lieu à la Cité Internationale de Lyon samedi 15 janvier dernier. 738 échantillons venant du monde entier et issus du cépage gamay, ont été dégustés par un jury de 150 dégustateurs professionnels et amateurs avertis.

Le meilleur gamay du monde est un brouilly
Un brouilly de Nicolas Boudeau d'Odenas a été sacré meilleur gamay du monde.

La 12ème édition du Concours International du Gamay a eu lieu à la Cité Internationale de Lyon samedi 15 janvier dernier. 738 échantillons venant du monde entier et issus du cépage gamay, ont été dégustés par un jury de 150 dégustateurs professionnels et amateurs avertis. À l’issue de la dégustation, un « super jury » composé de différents experts (trois sommeliers, un oenologue et un journaliste spécialisé) a décerné à l’aveugle, parmi les vins présélectionnés, le trophée du « Meilleur Gamay du Monde » 2022. Il s’agit du Brouilly lieu-dit Pierreux 2020 du Domaine Nicolas Boudeau. 245 médailles dont 110 Or et 135 Argent ont été attribuées cette année. Mention spéciale au meilleur vin de Suisse : AOC Genève, la Cave et Domaine Les Perrières, La Chênaie 2020, 100 % gamay. Nicolas Boudeau affirme : « ce trophée est une belle reconnaissance du travail de valorisation des lieux-dits dont je suis empreint. Je suis également ravi de cette distinction précieuse pour l’association Terre des Brouilly et pour le Beaujolais en général qui ne cesse de démontrer son appartenance aux "grands vins". »

Découvrez notre reportage dans notre édition de jeudi 20 janvier. 

Et les médaillés sont...

Le Brouilly lieu-dit Pierreux, 2020

Le Brouilly lieu-dit Pierreux, 2020

La parcelle, exposée à l’est, est composée majoritairement de granit rose très profond et également de roches volcaniques siliceuses. Les vignes âgées de 60 ans taillées en gobelet, s’épanouissent sur des sols chauds et drainants. Le millésime 2020 a bénificié d’un climat exceptionnel. Les raisins ont été 50 % égrappés avant un pressurage doux. La fermentation et la macération se sont déroulées en cuve pendant 16 jours avec maîtrise des températures en dessous de 30°C. Des remontages doubles quotidiens ainsi que des pigeages et délestages ont été effectués régulièrement afin de faire ressortir le terroir. L’élevage s’est poursuivi en cuve béton pendant 9 mois.
Caroline Daeschler, sommelière, faisant partie du deuxième jury qui a attribué la distinction, s’exprime : « On a dès le début un vin ample légèrement épicé, avec de la complexité. C’est très fruité et déjà très élégant, complexe et généreux, rien qu’au nez. En bouche, c’est un vin bien travaillé qui s’exprime avec des tanins soyeux. Il a une très belle longueur qui nous dit qu’il va pouvoir continuer à se développer et à mêler encore d’autres petites histoires. Il y a du potentiel à venir. C’est un vin de garde. On a un profil de Brouilly comme on les aime, c’est-à-dire généreux et festif, joyeux et enthousiaste ! Un classique du cépage avec la petite touche de l’âme en plus. » 

Sur communiqué