Chambre d'agriculture
Juliette Sarrazin, conseillère viticulture

Charlotte Favarel
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À travers son parcours d’études très riche et diversifié, Juliette s’est découvert un engouement pour la viticulture. Elle a rejoint les locaux de Villefranche-sur-Saône le 23 mai dernier, après plusieurs expériences dans la filière. 

Juliette Sarrazin, conseillère viticulture

Si elle présente son parcours d’études comme quelque chose « de pas très droit », il n’en est pas moins riche. Après un DUT en environnement et génie biologie qui l’a conduite en Corse et à Toulon, Juliette Sarrazin décide « de faire une licence en sciences de la biodiversité » à l’université lyonnaise. « J’ai un peu vadrouillé pendant mes études post-bac », rigole-t-elle. Arrivée en master environnement et risques industriels et urbains, elle décide de découvrir une autre ville car ce cursus ne lui plaisait plus. « J’ai rejoint l’école d’agro à Clermont-Ferrand où j’ai pu faire une alternance à l’Inrae de Versailles. Je m’occupais surtout des activités enzymatiques dans les sols. » Lors de ces trois ans d’alternance, elle part à l’étranger et se découvre une passion : « j’ai passé deux mois dans un vignoble à Chypre. Au départ, j’étais surtout dans les vignes pour suivre les maladies et ravageurs puis j’ai pu être dans la cave pour les suivis de fermentation ». Cette expérience lui confirme son enthousiasme pour la filière viticole.

Originaire de Mâcon, elle décroche un premier poste au BIVB. « Mes missions ont surtout porté sur le bilan carbone de la filière. J’ai également participé au projet Objectif climat. » Huit mois plus tard, elle rejoint la chambre d’agriculture du Rhône et devient conseillère viticulture. « Pendant mes études, j’ai surtout appris sur la production végétale en général. À la chambre, je suis plus sur le terrain. J’anime le bulletin de santé du végétal qui permet un suivi des vignes en Rhône-Alpes. » En plus de ces missions, Juliette va aussi participer au réseau maturité et aux certifications environnementales. « Même si je suis encore en prise de poste, je trouve très intéressant d’être sur le terrain et de voir le suivi des maladies », conclut-elle.

Charlotte Favarel