Lycée André-Paillot

Un nouveau certificat de spécialisation « produits fermiers »

Le lycée André-Paillot, qui propose des filières dans les domaines de l’analyse et du laboratoire, des sciences et de l’agroalimentaire, étoffe cette année son panel de formations. En effet, la première promotion du certificat de spécialisation « production, transformation et commercialisation de produits fermiers » fera sa rentrée le 11 octobre.

« Cette formation d’un an en alternance permettra notamment d’offrir une possibilité de poursuite d’études pour nos élèves en bac pro bio-industries de transformation (BIDT). Proposée en partenariat avec le lycée horticole de Pressin, ce certificat fait écho au développement de la vente directe et s’articule autour de trois axes : la production, la transformation et la commercialisation des produits fermiers. Enfin, cette nouvelle offre de formation valorisera notre futur point de vente collectif qui verra le jour en 2022 et sera assortie de l’extension de l’atelier de transformation », indique Caroline Galmard, directrice de l’établissement.

Une formation très technique 

À noter par ailleurs que « ce certificat peut aussi intéresser des salariés agricoles qui voudraient acquérir de nouvelles compétences ou valider certains acquis », souligne Pauline Monier, responsable du pôle apprentissage au lycée. « Avec seize semaines passées en centre de formation et le reste du temps chez un maître d’apprentissage, les candidats acquièrent la triple compétence de la production à la commercialisation en passant par la transformation. L’ensemble des aspects techniques des filières alimentaires végétales et animales sont balayés. Cette formation est largement tournée vers la pratique et la technique. Douze places sont disponibles et il est encore temps de s’inscrire ! », poursuit la responsable du pôle apprentissage.

Plus globalement, la rentrée au lycée s’est effectuée dans de bonnes conditions, « avec une légère hausse des effectifs en seconde générale et dans la filière sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV). Nous avons également réalisé de très bons recrutements en BTS, pour le certificat de spécialisation et dans la filière laboratoire. Nous avons encore du travail car nous ne sommes pas encore au bout du remplissage », aux dires de Caroline Galmard.

Elle fait entre autres allusion à certaines filières qui peinent à recruter. « La filière transformation agroalimentaire (BDIT) offre de nombreux débouchés avec des possibilités d’évolution. Pourtant, elle est mal connue et souffre parfois d’un déficit d’image. Le Bac STAV aussi mérite d’être mieux connu car il est polyvalent. On s’efforce de les promouvoir via différentes actions. »