Le Brexit, et alors ?
Troisième plus gros importateur des vins du Beaujolais, le marché du Royaume-Uni vit depuis trois ans maintenant sous l’emprise du Brexit dont il est encore difficile d’évaluer l’impact sur les exportations. Dans l’attente d’une sortie officielle, les professionnels restent confiants malgré tout.

Après les États-Unis et le Japon, poursuivons notre périple des principaux marchés à l’export pour les vins du Beaujolais. Pour ce troisième volet de la série, retour en « Europe », si l’on peut dire ainsi, avec le Royaume-Uni. Le marché britannique se place sur la troisième marche du podium avec39 635 hl exportés de mai 2018 à avril 2019, tous millésimes et couleurs confondus. Cela représente une hausse de 39,94 % en volume et 23,99 % en valeur pour l’ensemble des vins à fin avril 2019 par rapport à fin avril 2018. Pour l’interprofession, ces chiffres sont bons et très encourageants, après plusieurs années de fluctuations depuis 2009, à l’époque où le Beaujolais exportait plus de 45 000 hl de vins au Royaume-Uni. C’est en 2013 que les volumes ont chuté (36 592 hl), avant de faire le yo-yo. À l’image des appellations brouilly, fleurie, morgon ou encore moulin-à-vent, les crus du Beaujolais ont la cote auprès de la clientèle britannique (1...
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