PHYTOSANITAIRES
Un plus dans la formation des étudiants

Charlotte Favarel
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Mardi 29 novembre avait lieu la demi-journée de prévention des risques phytosanitaires au lycée Bel Air de Belleville-en-Beaujolais. Une après-midi placée sous le signe de l’apprentissage, avec beaucoup d’étudiants au rendez-vous. 

Un plus dans la formation des étudiants
Un atelier sur les impacts invisibles des produits phyto avec le test du PhytoFluo permettait de se rendre compte de la propagation. Il était organisé par Axe Environnement.

L’association Contrat de solutions a organisé une journée de prévention des risques phytosanitaires au lycée Bel Air à Belleville-en-Beaujolais mardi 29 novembre. L’occasion de réunir plusieurs acteurs du monde agricole : étudiants, professionnels et organismes. Après une table ronde en présence de la Draaf et Dreets Auvergne-Rhône-Alpes, la MSA Ain-Rhône, la CCMSA et un professionnel de la FDSEA, le reste de l’après-midi a été rythmé par les différents ateliers proposés. Impacts invisibles des produits phytosanitaires, équipements de protection individuelle, escape game digital, conseils et formations pour les viticulteurs, sécurité routière… Les thématiques abordées étaient multiples et organisées en ateliers tournants de quinze minutes.

Un bilan qualitatif très satisfaisant

Pour sa première intervention dans le Rhône, l’association Contrat de solutions est satisfaite de cette demi-journée. « Concernant le bilan qualitatif, on est très content sur le volet échanges avec les étudiants. Le lycée nous a fait de super retours sur les ateliers. Je pense que c’est un format qui fonctionne bien. Avec les ateliers courts, les partenaires n’étaient pas déçus d’être venus. Tous les élèves, du lycée au BTS, étaient très curieux et les ateliers ont pu bien se dérouler », s’enthousiasme Clotilde Bois-Marchand, cheffe de projets déploiement au sein de l’association.

Quelques pistes de réflexion restent cependant à trouver concernant la mobilisation des professionnels : « On n’a pas réussi à en mobiliser beaucoup ! On pourrait peut-être réfléchir à faire quelque chose sur les nouvelles technologies ou le machinisme, pour que ce soit encore plus attractif », réfléchit-t-elle.

Une valeur ajoutée à l’enseignement

Si les élèves étaient au rendez-vous pour cette journée, l’équipe pédagogique aussi. « Ce type de journée professionnelle complète parfaitement les enseignements dispensés par les équipes pédagogiques, partageait Thibault Gauthier, directeur du lycée. Les élèves et les enseignants ont été enchantés par les différents ateliers, ils ont pu mêler cas pratiques et théories mais également faire preuve de leur étonnement voire inquiétude concernant les risques phyto. » Et la cheffe de projets observe bien la valeur ajoutée de cette demi-journée pour les élèves : « la prévention des risques phyto est un sujet qui n’est pas forcément abordé dans le cursus. C’est très intéressant de l’avoir dans ce format atelier avec des professionnels qui viennent échanger. Plusieurs élèves étaient là au temps de convivialité à la fin de la journée et ils étaient curieux de comprendre tout ce qui peut exister comme méthodes pour prévenir les risques ».

Création de lien et échanges

En plus de cet apport de connaissance, la demi-journée permet aussi la rencontre. « Il y a un lien intergénérationnel entre les jeunes et les professionnels qui encadrent les ateliers. Et en plus de ça, ça mobilise différents partenaires locaux », observe Clotilde Bois-Marchand. Si beaucoup de jeunes ont échangé avec les professionnels, l’équipe pédagogique aussi a noué des liens avec des partenaires. « Nous avons pu nouer des relations avec différents partenaires comme Dunlop ou Adivalor, qui déboucheront sans doute sur des collaborations », s’enthousiasmait le directeur du lycée.

Charlotte Favarel