Le consommateur a muté d’un confinement à l’autre
Si les préoccupations en faveur du « bien consommer » restent élevées, les consommateurs sont beaucoup plus préoccupés par les prix. La succession des confinements pourrait aussi entrainer des changements de comportements en profondeur.

Les consommateurs français agiront-ils à l’égard de leur assiette de la même manière lors du confinement de l’automne que lors de celui du printemps ? Rien n’est moins sûr, si l’on en croit les analyses exprimées par différents experts de la consommation qui se sont exprimés lors de la 4e édition du MeatLab Charal, des rencontres de réflexion sur l’alimentation organisées sous l’égide de la marque française de viande. La première période de confinement, de mars à mai dernier, avait entraîné de profondes modifications dans les comportements, a rappelé Frédéric Nicolas, directeur de département de l’Institut IRI en présentant les résultats d’une étude exclusive menée en trois temps (avant, pendant et après cet épisode) auprès de 1 200 consommateurs. La crise sanitaire avait cristallisé les intentions des Français de bien consommer et de se montrer plus vigilants sur la qualité de leurs produits de consommat...
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