Croissance démographique
Près de 1 860 000 habitants dans le Rhône
Selon l'Insee Aura, le territoire rhodanien a vu sa population augmenter depuis 2013, croissance boostée par un solde naturel sur la Métropole de Lyon et autant migratoire que naturel dans le Rhône.
À l'occasion de la sortie des populations légales, l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes a publié une étude menée sur la région Aura qui, avec 7 994 459 habitants au 1er janvier 2018, "poursuit sa progression démographique. Cette croissance tend cependant à ralentir légèrement sur les cinq dernières années, à l’instar de la plupart des régions métropolitaines. Ce phénomène s’explique par la diminution conjointe, bien que légère, de l’écart entre les naissances et les décès, et de celui entre les arrivées et les départs sur le territoire. Pour autant, la région conserve la quatrième plus forte évolution de la population en métropole, grâce notamment au dynamisme de certains territoires", introduisent les responsables de l’étude.
Solde naturel dans la Métropole de Lyon
À l’échelle départemental, le Rhône fait partie des cinq départements sur les douze de la région qui ont une croissance démographique supérieure ou égale à la moyenne régionale sur la période 2013 – 2018. En 2008, l’ensemble du territoire rhodanien (Métropole de Lyon comprise) comptait 1 690 489 habitants contre 1 859 524 en 2018 (1 779 845 habitants en 2013). La croissance démographique dans le Rhône (Métropole inclue) est soutenue presque exclusivement par le solde naturel (+ 0,8 %), plus que par son solde migratoire (+ 0,1 % entre 2013 et 2018 contre 0,2 % entre 2008 et 2013).
Dans le détail, la Métropole de Lyon (1 398 892 habitants en 2018 contre 1 272 188 en 2008 et 1 336 994 en 2013) bénéficie d’une forte croissance démographique (+ 0,9 % par an en moyenne entre 2013 et 2018), qui n’est toutefois portée que par son solde naturel, son solde migratoire étant nul. À noter que la ville de Lyon dénombre plus de 518 000 habitants en 2018 (500 000 environ en 2013).
Dans le Rhône, on dénombre 460 632 habitants en 2018, soit près de 42 300 de plus qu’en 2008 et 18 000 de plus qu’en 2013. Et contrairement à la Métropole de Lyon, cette hausse de la population s’explique autant par son solde naturel (+ 0,4 % sur la période 2013-2018) que son solde migratoire (+ 0,4 %).
