« Remise à jour » conseillée
Après un automne sec, un hiver pluvieux, le printemps 2020 était carrément estival avant de revenir à un temps plus de saison à l’heure actuelle. Quelle(s) gestion(s) du "désherbage" dans de telles conditions et quelles conséquences de l’enherbement ? Éléments de réponse avec Guillaume Paire, technicien à la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, spécialiste de ces questions.

Le changement climatique a engendré un débourrage précoce encore ce printemps, a posteriori, comment fallait-il gérer l’enherbement des parcelles pour minimiser le risque de gel printanier ?Guillaume Paire : On préconise de ne pas travailler les sols jusqu’à huit jours avant la période à risque pour ne pas amplifier le phénomène gélif. C’est le même conseil d’ailleurs pour la gestion des enherbements. Il est important de dégager le cep si l’enherbement est trop haut mais il vaut mieux minimiser les interventions au sol à la veille des périodes gélives.Du côté des couverts végétaux, il n’y a pas de règle unique, mais il faut être prudent à la veille des gelées. Les vignerons choisissent leurs variétés, souvent en mélange, en fonction de leurs besoins : on retrouve beaucoup de féveroles, de moutardes, de trèfles… La moutarde blanche permet par exemple d’améliorer la fertilité min&ea...
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