Une délégation de viticulteurs, éleveurs et retraités du Rhône a participé au congrès de la FNSEA à Dunkerque. Un congrès qui restera pour eux mémorable à plusieurs niveaux.
Guy Ragey et Robert Verger n’en étaient pas à leur premier congrès FNSEA. Pour autant, celui qui vient de se dérouler à Dunkerque les a marqués. « Il s’est forcément déroulé dans une ambiance particulière à la suite de toutes les mobilisations, relate Robert Verger. On était tous en attente de beaucoup de réponses ». Les semaines de mobilisations « ont amené beaucoup de grains à moudre et beaucoup de débats », confirme de son côté Guy Ragey. Dans un tel contexte et avec autant de sujets sur la table et dans les esprits, ce qui a été particulièrement apprécié c’est la stratégie de délégation d’Arnaud Rousseau. Le nouveau président du syndicat majoritaire a ainsi largement laissé la parole à ses responsables de commission. Dynamisant l’approche de chaque sujet, « cela a laissé aussi beaucoup de temps d’expression à la salle », s’est réjoui Robert Verger. Celui-ci a d’ailleurs profité des temps d’expression libre offert aux délégations départementales pour aborder le sujet du mal-être agricole et des élections MSA. « Le Rhône est dans le mouvement national en matière de prise en charge du mal-être agricole, mais cela m’a permis de mettre en avant ce qui est fait avec la formation de nombreuses sentinelles partout dans le département. Par ailleurs, il était important pour moi de sensibiliser tous les participants aux futures élections MSA, qui se dérouleront à cinq mois d’intervalle avec les élections chambre ! ». Joël Longefay, Luc Pierron (voir édito page 2) et Olivier Décultieux étaient aussi du voyage. Pour ce dernier, il s’agissait là de son tout premier congrès FNSEA. Une occasion unique pour lui d’échanger avec les délégations des autres régions pour « voir si nous avons bien les mêmes préoccupations. Mais on voit bien déjà qu’il y a énormément de points communs ».
Après le temps de l’action, celui des discussions, les Rhodaniens attendent eux aussi « la suite désormais », soit des mesures très concrètes.
Françoise Thomas