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Beaujolais

Quand la vigne débat avec l'État

Entre inquiétudes et dynamiques positives, la filière beaujolaise s’est livrée sans fard à Fabienne Buccio, préfète du Rhône et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, lors d’une matinée intense à la coopérative Agamy de Quincié-en-Beaujolais.

Par Rémi Morvan
Quand la vigne débat avec l'État
RM/IAR
Dans les locaux d'Agamy, à Quincié-en-Beaujolais, les échanges ont été intenses et constructifs entre la préfète, les élus, et les différents acteurs de la filière.

Il était à peine 9 heures ce lundi 15 septembre à Quincié-en-Beaujolais, et déjà les effluves capiteux du gamay en fermentation emplissaient l’air. Sous un soleil radieux, la préfète Fabienne Buccio a consacré une matinée au vignoble beaujolais, débutée par une immersion dans les chais de la coopérative Agamy, avant un temps d’échanges nourris avec les responsables de la filière viticole. Récoltes faméliques, logement des saisonniers, voisinage, flavescence dorée : les thèmes abordés ont été nombreux, entre inquiétudes et pistes d’avenir. « Le Beaujolais reste un secteur important » En guise de préambule, Fabienne Buccio a livré son message : « le Beaujolais est pour notre département, pour notre région et même pour notre pays, un secteur très important. On tient à la qualité de nos vins, à ce que nos exploitants puissent se porter le mieux possible, avec tout ce qu’ils ont rencontr&eacu...

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