UE-Mercosur : une conclusion sous conditions
La visite du président brésilien en France a entrouvert la possibilité pour Paris de donner son feu vert à l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Mais l’Élysée maintient sa position ferme sur les mesures miroirs ou de sauvegarde. De son côté, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, poursuit sa recherche d’une minorité de blocage au sein du Conseil de l’Union européenne (UE).

Le président français Emmanuel Macron a entrouvert, le 6 juin, lors d’un entretien à la chaîne de télévision brésilienne GloboNews, la porte d’un soutien de son pays à la conclusion de l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Un accord serait « stratégiquement bon », estime le chef de l’État. Toutefois, l’Élysée pose ses conditions : la mise en place des clauses miroirs ou de sauvegarde. L’accord prévoit déjà des garde-fous permettant le retrait provisoire des avantages en cas de hausse des importations ou même de risque avéré. Cette marque d’ouverture d’Emmanuel Macron intervient au lendemain de la visite à Paris de son homologue brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, lui enjoignant fortement de conclure l’accord. « Mon cher Macron, ouvrez un petit peu votre cœur. L’accord U...
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