Terres agricoles : un marché en léger repli
La Fédération nationale des sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FNSafer) a présenté, le 22 mai à Paris, son panorama annuel des marchés fonciers ruraux. Ceux-ci se révèlent toujours disparates et fluctuants.

Préserver les terres agricoles pour leur première destination, c’est-à-dire produire pour nourrir. Tel est le fil rouge qui guide le président de la FNSafer, Emmanuel Hyest, pas mécontent de voir que la trajectoire des achats de terrains d’origine agricole destinés à l’urbanisation a fortement baissé. En effet, le nombre de transactions (13 290 en 2024) s’est replié de 24,3 % entre 2023 et 2024. Seuls 10 400 ha ont été artificialisés (- 19,4 %) pour une valeur totale de 2,39 milliards d’euros (Md€) en retrait de 10,9 %. « Il faut conserver les terres agricoles pour différents enjeux : nourriture, eau, décarbonation », a-t-il précisé. Car en quarante ans, l’agriculture française a perdu 4,4 points (8 %) de ses surfaces, quand les sols artificialisés ont littéralement explosé, passant de 5,7 % de la surface du territoire à 9,5...
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