La grêle n’est pas une fatalité
L’association qui gère le système paragrêle Sélérys a fait le point sur ses activités, en mai dernier à La Tour-de-Salvagny. Grâce à une organisation bien rodée et l’implication des agriculteurs dans le maillage territorial, le modèle continue de protéger une partie du territoire rhodanien.
Le changement climatique qui s’accompagne entre autres d’une augmentation du nombre d’orages supercellulaires pousse le monde agricole à s’adapter et à trouver des solutions pour protéger le plus de cultures possible. Avec l’aide de partenaires, est née l’association Paragrêle 69 qui entre dans sa sixième année de fonctionnement. Le système choisi est le système Sélérys, composé de radars et de postes de tir. Les premiers servent à repérer les nuages potentiellement porteurs de grêle et à suivre leur trajectoire (précision à 100 m). Les seconds envoient dans ces nuages, à l'aide de ballons gonflés l'hélium, des torches remplies de sels hygroscopiques (dans le but de condenser la vapeur d'eau avant qu'elle n'entre dans le cycle de formation de grêlons). L'objectif étant de limiter l'intensité et la fréquence des épisodes de grêle. Lors de l'assemblée générale de l'association à La Tour-de-Salvagny le 19 mai, le rapport...
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