Les nouveaux installés à rebours des idées reçues
Deux récentes études remettent en cause l’existence d’une forte dualité entre exploitants issus et non issus du milieu agricole. Tous les nouveaux actifs participent au renouvellement des structures agricoles. Et le temps de travail des Nima ressemble davantage à celui de leurs collègues agriculteurs qu’à celui du reste des Français.

Les installés non issus du milieu agricole (Nima) : des producteurs comme les autres ? Deux études publiées le 10 juin battent en brèche des idées reçues sur ces Nima. L’une d’elles tend à les cantonner à certains types de structures et projets, peu demandeurs en ressources financières et humaines. Faux, selon une étude de l’INP-AgroToulouse qui s’appuie sur les données du recensement agricole 2020 concernant les installés hors cadre familial (pas uniquement les Nima, difficiles à quantifier). Ils s’orientent vers « tous types d’entreprises agricoles », soulignent les auteurs. Trois catégories font néanmoins exception. Les installés hors cadre familial (HCF) sont sous-représentés dans les « très grandes associations d’élevage », de type Gaec. Peu surprenant, vu que ces structures visent notamment à faciliter la transmission familiale. La part importante d’installés HCF dans les entreprises...
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