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Grandes cultures

Le label bas carbone a atteint sa vitesse de croisière

Onze exploitations en grandes cultures adhérentes au Geda de l’Ozon se sont lancées dans le projet de label bas carbone, en lien avec l’aéroport de Saint Exupéry et le Groupe Vinci. Le point sur l’avancée de la démarche.

Par Emmanuelle Perrussel
Le label bas carbone a atteint sa vitesse de croisière
CA69
Les céréaliers du groupe engagé dans le projet, ont suivi une formation en mars dernier sur le couvert de féverole à Vernioz (38).7 mars 2025 - CA69/CA38

Au sein des adhérents céréaliers du Geda de l’Ozon, les premières discussions sur le sujet remontent à fin 2020 et le projet de générer des crédits carbone a réellement démarré en 2021 au moment de la signature de la convention cadre, suivie en 2022 du dépôt d’intérêt. Après la phase de diagnostic des exploitations en 2023 pour estimer le potentiel d’économies carbone et faire des simulations sur cinq ans, le projet a été officiellement labellisé bas carbone en 2024. « C’est l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry qui a soumis l’idée à la chambre d’agriculture via le Geda de l’Ozon. Ce groupement, ouvert aux idées novatrices, avaient déjà engagé des réflexions sur ces sujets de crédits carbone et ce projet représentait une occasion de valoriser les actions mises en place par les exploitants », indique Jérémy Nesme, conseiller agronomie – grandes cultures à la cham...

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