Des règles strictes pour l’abattage des animaux
Dans ce contexte de DNC, des dérogations aux mouvements d'animaux vers l'abattoir à l'intérieur de la zone réglementée sont envisageables dans des cas bien définis et à la suite d’une analyse de risque. C’est ce qu’explique Cyrille Combe, éleveur allaitant à Vaugneray.

Avec la mise en place de la zone réglementée, les mesures à appliquer et les contraintes pour les éleveurs sont nombreuses. Il existe des dérogations pour répondre à certaines urgences sur les exploitations. C’est le cas de celle qui rend possible les mouvements de bovins à destination de l’abattoir selon un protocole très strict. Cyrille Combe, éleveur bovin à Vaugneray, a fait partir 2 de ses bêtes il y a environ quinze jours. L’éleveur de 45 mères limousines fait abattre environ 1,5 animal par mois pour la vente directe et travaille avec Bovicoop pour des broutards et quelques femelles. « J’avais donc 2 vaches à faire partir. Au lieu d’aller à Cuiseaux en Saône-et-Loire, elles ont été prises en charge par Bovicoop en direction de l’abattoir de La Talaudière dans la Loire, c’est le plus près situé en zone réglementée, compte tenu de la fermeture de la chaine d’abattage des bovins à Saint-Romain-de-Popey (toujours fermée ce mar...
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